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21 novembre 2009
livre: le rapport de la miviludes
Le rapport pointe de nouveau le risque de dérives sectaires dans la formation professionnelle et épingle les psychothérapies déviantes et les dérives sectaires dans le milieu des médecines alternatives.
Le rapport de la Miviludes pour l'année 2008 est ancré dans la tradition désormais bien établie du rapport annuel, comportant à la fois des études de fond et un bilan des activités de la Mission interministérielle et des ministères qui y sont associés dans la lutte contre les dérives sectaires. L'ouvrage s'ouvre sur une introduction du président de la Miviludes : Georges Fenech. Des thèmes précédemment traités mais toujours d'actualité le sont sous des angles nouveaux, tels que le satanisme dans sa dimension européenne et les stratégies d'influence des lobbies pro-sectaires à l'international dans le contexte de l'Organisation des Nations unies.
D'autres questions sont abordées telles que le risque de dérive sectaire dans le champ de la formation ou l'effet amplificateur d'Internet. Cette année, le rapport est construit autour d'un dossier central consacré au " risque santé " avec le risque de dévoiement des pratiques psychothérapeutiques à des fins sectaires. L'étude met ainsi en garde contre deux nouveaux types de dérives : " la nouvelle médecine germanique " et la falsification de " la mémoire retrouvée ".
A noter, que la Milviludes a utilisé récemment avec succès, un nouveau mode d'intervention, sur le terrain. Les objectifs ministériels pour les années à venir sont ensuite clairement détaillés et devraient permettre en toute transparence d'en mesurer la cohérence et le volontarisme. La création d'un Observatoire européen sur les dérives sectaires et l'harmonisation des jurisprudences des Etats membres est préconisée.
Editeur:la documentation française
paru le 16.05.2009
Posté par For you à 17:49 - LIVRE - Commentaires
Tags : livre, miviludes
13 novembre 2009
18/05/2009 22:28 Quand des charlatans se font passer pour des thérapeutes
Jamais les psychothérapeutes n’ont eu autant de succès. Les « vrais », c’est-à-dire ceux qui ont été formés à des techniques éprouvées ; mais aussi les « faux », les charlatans, qui n’ont de thérapeutes que le nom. Si le phénomène n’est pas nouveau, il est en constante augmentation, alerte la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Son rapport annuel publié mardi 19 mai parle d’une « explosion de la bulle psy accompagnée de nombreuses déviances ».
Cet engouement s’explique par un croisement de l’offre et de la demande. D’un côté, « face aux difficultés des sociétés contemporaines et devant le recul de certaines institutions, dont la famille, l’accompagnement psychologique est de plus en plus sollicité pour des publics fragiles (malades, jeunes en difficulté, personnes dépendantes…), pour gérer des situations de crise (catastrophes naturelles) ou des fléaux sociaux (violence urbaine, toxicomanie, délinquance…). Cette évolution coïncide avec un élargissement constant des pratiques et des méthodes, dont le nombre se situerait aujourd’hui entre 200 et 400 », explique le chapitre du rapport consacré au « Risque santé ».
Une enquête faite au début des années 1980 par la Fédération française de psychothérapie sur un peu plus de 8 000 Français estimait, par extrapolation, que près de 3 millions de personnes avaient suivi ou suivaient encore une psychothérapie. Mais, si l’on admet que l’entourage d’un patient en thérapie est fortement concerné, en réalité huit à dix millions de personnes en subissent les effets, souligne la Miviludes. Aujourd’hui, « il est raisonnable d’estimer l’impact des pratiques psychothérapeutiques à environ douze millions de personnes », lit-on dans son rapport.
Témoignages inquiétants
Or, de 25 à 30 % de ceux qui se disent psychothérapeutes ne sont ni psychiatres, ni psychanalystes, ni titulaires d’un diplôme de psychologue. « Ils se réclament de disciplines diverses et ont des parcours de formation hétérogènes », note la Miviludes. Car le titre de psychothérapeute n’est pas protégé : n’importe qui peut s’en réclamer. Plus pour longtemps toutefois, puisque l’article réglementant la profession devrait enfin être adopté dans le cadre de la loi sur l’hôpital. Chacun pourra alors savoir à qui il se confie.
En attendant, la Miviludes dit avoir été alertée par des témoignages inquiétants sur deux types de déviance : d’abord, la nouvelle médecine germanique, inspirée par le docteur Geerd Hamer. Celle-ci « développe la thèse que toute maladie, et en particulier les cancers, naissent de graves conflits psychologiques non résolus (…) enfouis dans l’inconscient du malade. Le décryptage de ce conflit conduit à la guérison. » Un important réseau de « thérapeutes » auto-institués s’est ainsi développé sur ces bases, en dépit de plusieurs condamnations prononcées à l’encontre du fondateur de cette théorie.
La mission de lutte contre les sectes s’inquiète aussi de la pratique des faux souvenirs induits. L’an dernier déjà, la Miviludes avait épinglé cette dérive thérapeutique consistant à persuader un patient, une femme le plus souvent, que les troubles dont elle souffre sont la conséquence de l’abus sexuel que lui aurait fait subir son père ou sa mère dans l’enfance.
Fantasme et réalité
Ce phénomène a fait son apparition aux États-Unis dans les années 1990 avant de se répandre en France au début des années 2000. Il est particulièrement difficile à combattre, souligne le docteur Erik Nortier, psychiatre, qui suit chaque année environ une dizaine de victimes à la demande de l’association Alerte faux souvenirs induits (Afsi) : « Tout le problème est d’arriver à distinguer ce qui relève du fantasme et ce qui relève de la réalité, puisque les abus sexuels sur mineurs, cela existe aussi », explique l’expert psychiatre.
Combien de victimes peut-on imputer à des thérapeutes déviants ? Impossible à dire. Mais il semble que celles-ci sont bien supérieures au nombre de personnes demandant à être aidées. Si leurs proches témoignent parfois (lire les Paroles en page suivante), les principaux intéressés, eux, se manifestent peu ou pas du tout. « Soit les victimes restent complices de ce qu’elles ont traversé, persuadées que le gourou est dans le vrai ; soit elles sont sorties de cette relation d’emprise, mais pour basculer dans un refus de contact », analyse Michel Topaloff, psychiatre et psychanalyste.
Car l’effet des pratiques charlatanesques est assimilable à un traumatisme : la personne perd toute confiance en autrui. « Ce sont des gens qui ont été trompés, trahis par celui ou celle en qui ils avaient placé tous leurs espoirs. Comme s’ils avaient vécu une histoire d’amour dans laquelle le prince charmant s’avère être un salaud.
Ils en éprouvent de la honte et, en même temps, ont les plus grandes peines du monde à se confier à un nouveau thérapeute », reprend Erik Nortier.
"Illusion groupale"
Pour ces deux psychiatres, l’adhésion à une entreprise sectaire s’apparente à l’addiction toxicomaniaque. « C’est le fruit d’une rencontre entre une fragilité personnelle, un “dealer” – le gourou – et une drogue – la secte », poursuit Erik Nortier, paraphrasant le spécialiste des drogués récemment décédé Claude Olievenstein. À partir du moment où l’on entre dans ce système de croyance, que l’on fait partie du groupe, plus rien d’autre n’a d’importance. La personne vit une « illusion groupale », telle que décrite par le psychanalyste Didier Anzieu : les membres du groupe sont unis dans l’amour du père (du gourou), ils expulsent leur agressivité vers l’extérieur et vivent dans un état d’euphorie spécifique qualifié par les psychiatres d’« élation ».
Autant d’éléments qui expliquent la difficulté qu’ont les sortants de secte à se reconstruire : il leur faut à la fois faire le deuil du « paradis perdu » qu’a constitué le groupe à un moment donné, retrouver des repères leur permettant de vivre sans l’appui du groupe et admettre que ce qu’ils ont subi n’est pas sans lien avec leur histoire personnelle. Pour ce cheminement, « il est préférable qu’ils soient entourés », estime le docteur Topaloff, qui préfère adresser ces patients à un centre de thérapie familiale.
Mais la parade essentielle reste bien évidemment la prévention. La Miviludes propose ainsi de « dresser un inventaire précis et régulièrement actualisé de l’offre à risque », « d’évaluer les contenus, les limites et la dangerosité des pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique » et « d’informer régulièrement le grand public ». Les psychiatres, eux, donnent quelques pistes sur les signes qui doivent alerter : « Il faut se méfier de quelqu’un qui promet la guérison psychique à tout coup », avertit ainsi le docteur Michel Topaloff.
En ce domaine, la solution miracle n’existe pas – cela se saurait. Quant à Erik Nortier, il met en garde contre les groupes qui proposent de soi-disant « tests psychologiques » minute : « à partir du moment où vous acceptez, vous êtes cuits, prévient-il, parce qu’ils savent que vous n’allez pas forcément très bien. » Des recommandations en apparence très simples, mais qui peuvent éviter à chacun d’entre nous d’être, un jour, pris dans un engrenage fatal. source journal la croix
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2374018&rubId=788 Posté par For you à 20:47 - PRESSE - Commentaires
Tags : hamer medecine nouvelle, miviludes, seulomonde
12 novembre 2009
Une presse silencieuse face a la médecine nouvelle de hamer
La médecine nouvelle de Hamer a t 'elle de beaux jours devant elle,de prosperer,dans une société,ou une majorité de personnes ne connaissent meme pas l existence de cette (association?),seul un site internet officiel avec des témoignages quelque peu dangereux,existe(comme les dires d un proche de victime) piégé ,par ces histoires de personnes sauvées par la médecine nouvelle,il reste bien la presse pour informer,mais celle ci se montre bien frileuse au regard d un rédacteur en chef d un quotidien régional contacté aprés le décés d une habitante de sa ville,celui ci nous fait comprendre qu il s agit d une histoire personnelle,une histoire personnelle?Pas vraiment ,une personne arnaquée financierement,et décédée suite a une manipulation,en tous genres,pour abandon de la médecine traditionnelle. Il est vrai qu il est plus instructif d apprendre que le chat de mme x est mort empoisonné,nous n'avons pas la meme valeur humaine.Contacté également,un journaliste d un national francais,lui a répondu je cite "ca va pas nous apporter grand chose"financierement nous supposons...
Ces deux journalistes ne connaissaient pas la médecine nouvelle de hamer,en conclusion il reste encore beaucoup de chose a faire dans le domaine de l information
Posté par For you à 15:21 - Commentaires
Tags : hamer medecine nouvelle presse maladie cancer victim
30 mai 2009
Sectes. Nouvelles stratégies, nouveaux risques
Rencontre avec Annick Le Héritte,de l adfi, porte-parole pour la Bretagne Sud (en médaillon).
Le rapport de la Miviludes a-t-il corroboré ce que vous constatiez sur le terrain?
Tout à fait. Nous avons des groupes sectaires qui se sont démultipliés en sous-groupes. Il nous faut remonter à la source pour trouver l'idéologie sectaire. C'est beaucoup plus difficile. En matière de formations professionnalisantes, cela fait longtemps que nous le constatons. Il y a des sommes d'argent considérables. De fait, des groupes sectaires s'y introduisent. Pourtant les entreprises font le ménage. Les organismes de formation sérieux sont connus. Mais il y en a qui passent au travers (lire ci-dessous).
Est-ce plus contrôlé dans le domaine de la psychothérapie?
Non, pour les psychothérapies manipulatrices, il n'y a pas de contrôle. Thérapeutes autoproclamés, psychothérapeutes... Ça se rejoint souvent avec les charlatans. Ils font valoir que le corps et l'esprit sont très liés. Sous couvert de relaxation et de bien-être, ils vont vous dire que vous avez un problème psychologique. Fatigue générale, angoisse, crainte de l'avenir, rupture sentimentale, licenciement, deuil... Au départ, les gens s'y rendent parce qu'ils sont fragilisés. Et ils sont victimes de ce mélange des genres. Il y a des sortes de réseaux. La personne fragile va chez un thérapeute qui lui propose des soins plus ou moins parallèles puis l'aiguille chez un psychothérapeute. Ils se passent leurs victimes. En les rendant plus fragiles, ils en font des clients réguliers.
Avez-vous un exemple d'engrenage?
L'exemple classique est la personne qui a des problèmes avec son fils. Elle consulte un psychothérapeute qui lui explique que tout se joue avant la naissance. À l'écouter, si son jeune a des problèmes, c'est qu'elle-même en a eu pendant la grossesse. Une fois culpabilisée, il ne reste qu'à la persuader de faire toute une série de thérapies en la convainquant que si elle a des problèmes, ils datent d'avant sa naissance à elle... L'autre exemple récurrent, c'est celui des faux souvenirs. Il a fait des ravages aux USA à la fin des années90. Le psy explique que si ça ne va pas, c'est que votre père ou un membre de votre famille a abusé de vous dans votre prime enfance, avant même que vous ne puissiez vous en souvenir. Souvent, le père ou la personne incriminée est décédée. Ça démolit durablement les relations familiales. Souvent, le psy s'arrange pour «révéler» cela en thérapie de groupe. La thérapie de groupe nous met très souvent la puce à l'oreille sur la possibilité d'une dérive sectaire car c'est facile de lancer une idée et de la faire valider par le groupe. Tout le monde valide l'hypothèse et la personne fragile n'ose pas aller contre le collectif...
Y a-t-il des exemples où le patient risque jusqu'à sa vie?
Oui, avec la «biologie totale» du docteur allemand Hamer. Il était persuadé que le cancer résultait de problèmes psychiques. Des gens en sont morts. Ça continue aujourd'hui avec des adeptes qu'il avait formés. Nous avons aujourd'hui des groupes de «biologie totale» dont le gourou fait venir des témoins, des faire-valoir, qui disent qu'ils ont guéri. C'est gravissime. Des malades ne se soignent plus par des traitements médicaux classiques. Ça se répand car la personne qui a un cancer a peur. Le psy lui dit: «Vous ne guérissez pas parce que vous ne voulez pas y croire». Si on dit à cette personne que c'est dans sa tête que ça se passe, elle est prête à le croire.
Quelle est la tendance sectaire «en pointe» en Bretagne?
Malheureusement, le phénomène des «enfants indigo» se développe actuellement en Bretagne. Il a été mis en place par un américain qui disait recevoir des messages d'un archange. Ces enfants seraient destinés à sauver le monde. Ils seraient la réincarnation de grands sages, d'extraterrestres. Ils auraient une aura bleue que seul l'initié peut voir. Et il faudrait les éduquer de façon à ce qu'ils ne perdent pas leur pouvoir semi-divin. Pour cela, leurs parents doivent suivre des formations... Qui coûtent très cher. Depuis deux ans, des gens qui se prétendent enfants indigo font des ravages. Il y a notamment une femme, qui tourne dans notre région.
Comment opérez-vous pour déceler les entreprises de manipulation mentale?
Nous ne surveillons pas. Nous nous tenons informés. Nous recevons les victimes, nous les aidons soit à monter un dossier en vue d'une plainte, soit en les aidant à vivre avec lorsqu'il s'agit de victimes indirectes, les proches, la famille. Nous leur disons quoi faire, quoi dire pour tenter de briser le carcan mental.
Grâce à vos conseils, certains patients parviennent-ils à avoir des éclairs de lucidité?
Oui. Récemment, un monsieur dont le médecin faisait de la biologie totale a fini par porter plainte auprès du conseil de l'ordre des médecins. Les gens ignorent qu'ils peuvent porter plainte auprès du conseil de l'ordre. Il ne faut pas oublier que l'article39 du code de la santé publique condamne toute pratique charlatanesque. Le médecin en question a été condamné mais pas radié. Il est depuis surveillé. Mais plus généralement, les gens n'osent pas porter plainte en justice parce que la justice est lente et on n'est pas sûr d'être écouté quand il s'agit de mettre en cause un médecin... Article datant du 29 mai 2009 sourcehttp://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/ville/sectes-nouvelles-strategies-nouveaux-risques-29-05-2009-401129.php
Posté par For you à 16:53 - Commentaires
Tags : french hamer victim, hamer medecine nouvelle, miviludes, secte, sectes
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